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NAO 2020



La direction ne veut pas évoquer d’autres sujets que les salaires fixes dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires, pourtant il y a d’autres sujets aussi importants tels que :

  • les effectifs

  • la durée effective du travail, l’organisa­tion du temps de travail

  • les objectifs en matière d’égalité profes­sionnelle,

  • l’accès et le maintien dans l’emploi des salariés âgés, en situation de handicap et leur accès à la formation professionnelle,

  • l’évolution de l’emploi et la précarité dans l’entreprise

La négociation collective est un droit des salariés. Cela résulte clairement de notre droit et notamment de l’article L.2221-1 du Code du travail qui parle du « droit des sala­riés à la négociation de l’ensemble de leurs conditions d’emploi et de travail et de leurs garanties sociales ».

Ce droit implique que la vocation normale de la négociation soit d’améliorer la situation des salariés, de créer ou d’élargir leurs droits, d’empêcher l’employeur de faire ce qu’il veut, de lui imposer le respect des règles conve­nues : ce qui est obtenu par la négociation s’impose à l’employeur.

Or depuis maintenant 3 ans il n’y a aucune avancée en matière de droit des salariés, aucune amélioration des conditions de travail, c’est plutôt une dégradation.

La direction s’entête à poursuivre le changement sans prise en compte des problématiques métiers :

· Pour les sédentaires changement de mission du métier de base ainsi qu’une concurrence déloyale avec outsourcing

· Pour la population commerciale la partie variable ne fait l’objet d’aucune discussion et aménagement. Ces modalités sont obscures, non partagées et font l’objet régulier d’erreurs sur les rémunérations de commerciaux.

Il est important qu’un dialogue s’installe sur la fixation des objectifs, le sens des missions et sur les conditions de travail.

Ces sujets sont primordiaux pour l’entreprise car ils gangrènent les conditions de travail, le sens donné et la motivation. Les impacts sont professionnels mais aussi privés plongeant des familles entières dans l’insécurité.

Il est temps que cela change.


Voici nos propositions :


Salaires

  • Pas de salaire inférieur à 1800 euros net

  • Augmentation générale de 5% avec au minimum une augmentation de 100 euros net pour les salaires inférieurs à 2000 €

  • Prime de 200€ à l’ensemble des salariés pour leurs efforts et investissements durant la période la crise sanitaire du Covid 19

  • Augmentation de la prime vacances

  • Egalité salariale femme homme à tous les niveaux de l’entreprise

  • Augmentation de la participation de l’employeur sur les tickets restaurant et au droit d’accès aux RIE


Organisation du travail

  • Construction des objectifs en commun avec les vendeurs et mise en place d’un outil de suivi de la rémunération variable simple et accessible

  • Pérennisation des emplois et stabilité des missions du poste

  • Renégociation de l’accord télétravail avec ouverture aux populations télévente, service client et production

  • Mettre l’accent sur la formation en présentiel, et l’accroitre

  • Développer l’employabilité en accord avec le plan de formation par des formations diplômantes et non restreintes aux domaines d’activité de l’entreprise

  • Gestion des emplois et des parcours professionnels : finalisation de l’accord GPEC

Politique santé/travail

  • Respect de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle par l’ouverture de négociations relatives au « droit à la déconnexion » : encadrement des conditions d’utilisation des outils professionnels de communication, mise en place de périodes de trêve des messageries professionnelles et mise en place d’assistants d’absence, permettant d’assurer le transfert de la charge de travail durant les congés et ou absences

  • Autonomie de travail et respect de l’accord ARTT

  • Augmentation de la part employeur des cotisations Mutuelle

  • Participation de l’entreprise à l’achat d’un vélo électrique pour se rendre au travail en accord avec une volonté de transformation écologique. (Sous forme de prêt et d’étalonnement )

Dé-financiarisation de l’entreprise


Avec le nouvel accord de refinancement la CGT demande à ce qu’il n’y ait aucune pression exercée sur les salariés dont les conditions de travail sont déjà dégradées et que la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) fonde le travail sur des choix éthiques définis par la société toute entière, notamment d’un point de vue salarial, mais aussi en termes de « droits et devoirs »

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