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L’INTERSYNDICALE VOUS DÉFEND ET VOUS INFORME ! LA RÉUNION DU CE A ÉTÉ SUSPENDUE PAR VOS ELUS !

Comme vous le savez, le Comité d’Entreprise était réuni ce matin dans le cadre de la procédure d’information/consultation sur le projet de réorganisation et le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), entraînant la suppression de plus d’1/3 des effectifs.

Le 15 février dernier, au lendemain de l’annonce du plan, la Direction annonçait aux investisseurs un bénéfice net du Groupe de 336 M€, en augmentation de plus de 500 %. Ce projet de suppression d’emplois est donc mis en oeuvre dans le seul intérêt des actionnaires. S’ils devaient mener à bien leur restructuration au point de booster le cours de l’action, Monsieur Boustouller et ses équipes percevraient un bonus de plus de 18 000 000 € (DIX HUIT MILLIONS) d’ici deux ans.

L’Intersyndicale refuse cet arbitraire, d’autant plus inacceptable, qu’il y a moins de trois mois, la direction n’annonçait aucune suppression de postes lors de la réunion consacrée au suivi de l’accord de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences).

Aussi, le Comité d’Entreprise et l’Intersyndicale ont-ils décidé de suspendre la réunion de ce jour, et ont demandé : • Une consultation préalable sur les orientations stratégiques à trois ans • Une ouverture de négociations sur la Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences

D’autres solutions, conciliant la préservation de l’emploi et une stratégie d’entreprise efficace, existent et doivent être étudiées. De notre côté, le dialogue reste ouvert. Il doit être loyal et sans préalable. C’est le sens de notre action ! Pour défendre nos emplois, pour défendre notre entreprise et pour défendre notre avenir, soyons nombreux vendredi pour notre journée d’action nationale !

VOUS POUVEZ COMPTER SUR NOUS POUR DÉFENDRE VOS INTÉRÊTS NOUS COMPTONS SUR VOUS POUR VOUS MOBILISER

RÉSOLUTION DU COMITÉ ENTREPRISE

Le Secrétaire du Comité d’Entreprise entend soumettre aux votes une délibération, dans les termes suivants : « C’est par une annonce aussi brutale que soudaine que les salariés, les Organisations Syndicales et les Elus ont pris connaissance de la décision stratégique prise par le Groupe SOLOCAL de supprimer au-moins 1 000 postes, rien que chez PAGES JAUNES soit 1/3 des effectifs. La Représentation du Personnel, comme les salariés de l’Entreprise, ne peuvent accepter l’initialisation d’une procédure qui bafouerait leurs droits, et qui obérerait la poursuite de l’activité de l’Entreprise. Au moment où le législateur a mis en place des alternatives aux licenciements secs, notamment à l’occasion des orientations stratégiques, il est inacceptable d’envisager une discussion sur des bases si brutales qui ne tiennent compte ni de la vie des salariés, ni de la vitalisation des territoires. En conséquence, la Représentation des salariés exige, dans le cadre d’un accord méthodologique, que le Groupe SOLOCAL prenne véritablement la mesure de sa responsabilité sociale et sociétale pour les sites et ses salariés, en actant sans délai, dans le présent texte conclu, une méthodologie d’information – consultation et de négociation qui puisse porter réellement sur la situation de l’ensemble des salariés et l’avenir de l’entreprise. En aucun cas la position des Organisations Syndicales et des Représentants du Personnel ne saurait être assimilée ni à une acceptation des motivations des projets industriels avancées, ni à une renonciation au maintien et au développement de l’emploi. Pour autant, les Représentants du Personnel et les Organisations Syndicales acceptent de s’engager autour des principes structurants suivants :

1) La mise en oeuvre préalable d’une véritable procédure d’information-consultation sur la stratégie de l’Entreprise et du Groupe SOLOCAL, au cours de laquelle seront présentées notamment les données chiffrées sur l’emploi à trois ans. Cette information-consultation sera couplée avec la négociation prévue à l’article L.2242-13 alinéa 3 relative à la Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences. Dans ce cadre, le Groupe prend l’engagement de maintenir les présences territoriales locales pour les salariés, y compris en réorientant la digitalisation de l’activité. Les salariés et les Représentants du Personnel ont à coeur de concilier une présence territoriale tout en n’obérant pas l’avenir, mais en conciliant l’ensemble des intérêts dans le cadre d’une discussion responsable. Des mesures de formation, de mobilités internes et, le cas échéant, externes, devront être négociées à la hauteur des enjeux. Dans ces conditions, la procédure de consultation qui est initiée ce jour, mercredi 21 février 2018, doit être suspendue.

2) Le cas échéant, l’ouverture d’une information-consultation sur les conséquences sociales des projets de réorganisations qui ne pourrait s’envisager qu’avec l’organisation d’un Plan de Départs Volontaires, assorti d’une garantie subséquente de l’emploi sur 3 ans. Le principe fondamental de cet éventuel Plan de Départs Volontaires reposera sur le respect du strict volontariat, excluant toute mobilité ou départ contraints. La Direction doit s’engager auprès des salariés qui subiraient cette réorganisation en refusant de se porter candidats à un éventuel Plan de Départs Volontaires, à les maintenir dans un poste, avec la même qualification, la même rémunération et le même bassin d’emploi au sens retenu par Pôle Emploi.

Dans le trimestre suivant la fin de la mise en oeuvre de la réorganisation, un organigramme final nominatif sera présenté au Comité d’Entreprise et aux CHSCT, dans le cadre d’une information-consultation dédiée.

Nous réaffirmons notre engagement à défendre les intérêts des salariés et notre disponibilité pour toute négociation sans préalable

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